Si je reste-du livre au film

ce roman est très chouette et très touchant, avec une vision sur la vie pleine d’optimiste et de sincérité, qui se lit rapidement et qui permet de passer un bon moment auprès de personnages auxquels on ne peut que s’attacher!

hey 🙂

J’espère que vous allez bien, que ceux qui sont en vacances, ce qui est mon cas, passe de bonnes vacances, et que ceux qui ne le sont pas, ce n’est pas trop dur pour vous, je vous envoie plein de courage!!

je viens vous parler du roman de Gayle Forman Si je reste que j’ai lu il y a peu, et de son adaptation cinématographique que j’ai vu il y a quelques années déjà, et que je vais comparer au livre qui en est à l’origine, bonne lecture <33

publié en 2009 aux éditions Pocket, voici un court résumé de si je reste :

Mia a 17 ans. Un petit ami, rock star en herbe. Des parents excentriques. Des copains précieux. Un petit frère craquant. Beaucoup de talent et la vie devant elle. Quand, un jour, tout s’arrête. Tous ses rêves, ses projets, ses amours. Là, dans un fossé, au bord de la route. Un banal accident de voiture… Comme détaché, son esprit contemple son propre corps, brisé. Mia voit tout, entend tout. Transportée à l’hôpital, elle assiste à la ronde de ses proches, aux diagnostics des médecins. Entre rires et larmes, elle revoit sa vie d’avant, imagine sa vie d’après. Sortir du coma, d’accord, mais à quoi bon ? Partir, revenir ? « Si je reste »…

Ce livre m’a beaucoup touché. L’histoire est courte mais poignante, l’auteure a su employée les mots justes pour nous décrire les sentiments de Mia, son désire de tout quitter pour rejoindre ceux qu’elle aime et qui l’ont déjà abandonnés, mais son impossibilité finalement à partir complètement. J’ai bien aimé l’alternance de moments passés de la vie de Mia, qui nous permettent d’en apprendre plus sur elle, avec l’instant présent, et donc le contraste entre la vie plutôt tranquille qu’elle menait, et la situation actuelle, d’après l’accident qui a tout bousculé en l’espace de quelques secondes.

Sa passion pour la musique et son amour pour Adam sont deux choses que j’ai aimé chez mia, en plus de sa complicité avec sa meilleure amie que j’ai, bien que très peu évoquée, trouvée très belle!

Pour conclure ce roman est très chouette et très touchant, avec une vision sur la vie pleine d’optimiste et de sincérité, qui se lit rapidement et qui permet de passer un bon moment auprès de personnages auxquels on ne peut que s’attacher!

-Parlons maintenant du film sorti en 2014, du même nom :






Comme je l’ai écrit au dessus, j’ai d’abord vu le film, ce qui va je pense un peu influencer mon avis qui n’aurait pas été le même si j’avais d’abord lu le roman.

niveau scénario le film est très fidèle au livre : l’accident a lieu, puis on alterne entre des passages de l’hôpital et de la vie de Mia avant l’évènement! personnellement j’aime beaucoup les films fidèlent aux romans, ça permet d’avoir vraiment une version visuelle du livre, sans rien de rajouter ou de déformé, surtout qu’en général ce n’est absolument pas nécessaire!

une chose que j’ai beaucoup aimé dans ce film : le casting. les acteurs, notamment ceux d’Adam et Mia, m’ont paru vraiment correspondre avec les personnages, physiquement mais aussi dans le caractère qu’on leur attribut!!

comme toujours quand on réalise une adaptation, le film est plus bref et ne nous permet pas de connaître et comprendre autant les pensées des personnages, mais au delà de ça j’ai trouvé que le film était aussi-et presque plus- touchant que le livre grâce à deux éléments : la musique (l’ambiance) et Chloë Grace Moretz (l’actrice de mia) qui m’a fait pleuré je l’avoue

je n’avais aucune envie de choisir entre le livre elle film (heureusement sinon je serai bien embêtée)mais simplement de vous parler des deux, et de les comparer! pour résumer si vous avez lu le livre, regardez le film. et si vous avez vu le film, lisez le livre. je pense que chacun apporte à l’autre!

Je vous laisse avec une image de mia tirée du film que j’aime beauocup

bisous à vous,

Jeanne

Interview d’Alexandra Koszelyk, l’auteure du roman « A crier dans les ruines »

Je suis toujours touchée par les retours de lecteurs : être lue aussi finement, être comprise est le plus beau cadeau qu’un auteur puisse avoir.

Alexandra Koszelyk, 44 ans, est enseignante de français, latin et grec ancien, mais aussi écrivaine puisqu’elle publie en août 2019 son premier roman « à crier dans les ruines ».

Ce roman raconte l’histoire de deux adolescents qui s’aiment et qui se voient séparés par la catastrophe de Tchernobyl. Léna doit quitter son pays pour s’installer en France. Ce n’est que 20 ans plus tard qu’elle revient en Ukraine et qu’elle retrouve ce qu’elle a quitté.

Un succès puisqu’il a remporté, entre autres, le prix Totem des lycéens, le prix Talents Cultura, etc.. Eplume a eu la chance de pouvoir lui poser quelques questions, merci à elle et bonne lecture !

1- J’ai lu que vous aviez des origines ukrainiennes, est ce comme ça que l’idée d’écrire sur Tchernobyl vous est venue ?

L’écriture d’un premier roman est un retour vers ce qui nous hante, nous constitue ou nous habite, et l’Ukraine est un pays que je ne connais pas, mais qui me parcourt depuis toute petite. J’ai toujours trouvé que la littérature française n’en parlait pas assez, qu’on connaissait bien entendu Tchernobyl, mais pas les habitants de ce pays. J’ai voulu leur donner une voix, une identité, et montrer que chez certains la terre est plus importante que tout.

2- Le personnage de Léna a-t-il été inspiré d’une personne de votre famille ou de votre entourage en particulier ?

Léna est une jeune femme qui réussit mais qui possède au fond d’elle un manque qu’elle n’arrive pas à définir. Le point de départ pour la construction de ce personnage a été ma grand-mère qui me disait toujours qu’elle ne savait pas si elle était française ou ukrainienne. La suite est sortie de mon imagination.

3- Dans le roman, vous vous intéressez davantage au personnage de Léna, et non à celui d’Ivan. Nous n’apprenons vraiment qu’a la fin comment il a vécu la catastrophe, y a t’il une raison ?

J’ai beaucoup lu autour de Tchernobyl, notamment La Supplication qui a recueilli les témoignages des habitants de Pripiat, après la catastrophe. Or c’est un livre monument, un chef d’oeuvre, et je ne me voyais pas passer derrière lui. Je me sentais davantage légitime de parler du point de vue français. Les lettres d’Ivan n’apparaissaient pas dans le premier synopsis, mais quand j’ai relu mon livre (quelques mois après avoir mis le mot fin), la voix d’Ivan manquait terriblement, il fallait qu’il parle lui aussi tout au long du roman.

4- Sauriez vous nous dire combien de temps vous a pris l’écriture de votre roman « à crier dans les ruines » ? Quel passage a été le plus compliqué et le plus lent à rédiger ? 

J’ai commencé l’écriture du roman en décembre 2016, lors des vacances de Noël et j’ai terminé un premier jet en septembre 2017. (Mais j’étais loin d’avoir terminé !)

5- Votre roman est à la fois lu par des adolescents et par des adultes, quelle tranche d’âge visiez vous au départ avec ce roman ?

Je ne pense pas avoir ciblé une tranche d’âge particulièrement. J’ai écrit autour d’un personnage qui se construit sans véritablement me projeter. C’est sans doute cette construction qui plaît aux lycéens, eux aussi en pleine métamorphose.

En Angleterre, il n’y a pas de distinction entre littérature pour les grands ados et les adultes … En France, bien souvent, quand un personnage est adolescent, on a tendance à le classer en littérature jeunesse, mais c’est assez réducteur. (Quand je propose un livre à mes élèves, je vais plutôt parler de l’histoire du livre que de sa catégorisation.)

Les lecteurs que je rencontre sont le plus souvent des adultes, et je suis ravie que le livre soit sélectionné sur des prix de lycéens : depuis toujours j’aime ces prix de lycéens, ce sont des lecteurs habitués à lire des classiques, ils ont encore un pied dans une certaine littérature et ils sont généralement très exigeants.

6- Je crois que ce roman est votre premier, imaginiez vous qu’il allait avoir un tel succès ? Êtes vous surprise des réactions que vous avez pu avoir de vos lecteurs ?

Même dans mes rêves les plus fous, je n’imaginais pas de tels retours ! Être publiée était déjà en soi tellement énorme que je ne pensais pas à la suite. Très rapidement, avant même la parution, les retours ont été très bons et le roman était sélectionné sur des prix, cela m’a permis d’attendre la publication plus sereinement, car un premier roman est un véritable saut de l’ange.

Je suis toujours touchée par les retours de lecteurs : être lue aussi finement, être comprise est le plus beau cadeau qu’un auteur puisse avoir.

7- Avez-vous un autre roman en cours d’écriture, ou simplement un début d’idée ?

Oui ! J’ai même terminé le premier jet. Mon éditeur le lit actuellement. 

—Merci Alexandra Koszelyk c’était très intéressant !—

///Retrouvez son blog : https://www.bricabook.fr

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